Au-delà du confort que procure l’ascenseur, cet appareil facilite le déplacement aussi bien pour les personnes valides qu’invalides et donne une plus-value à votre habitation. Face à tous ces points positifs, l’interrogation est de savoir comment s’y prendre pour l’installation de l’ascenseur ? Découvrez avec nous la démarche à suivre.
Plan de l'article
Déterminer le lieu
Avant toute chose, il s’agit de trouver le bon emplacement pour installer un ascenseur chez soi. Cette décision ne se prend pas à la légère : il faut réfléchir à la configuration des lieux, à vos habitudes et à l’avis d’un professionnel capable de cerner les contraintes techniques. Un ascenseur privé nécessite une cage totalement fermée sur toute sa hauteur, ce qui impacte le choix de son emplacement.
Souvent, l’option la plus naturelle consiste à l’installer à l’intérieur, par exemple dans la cage d’escalier. Mais ce choix implique parfois des travaux lourds, parfois même des modifications structurelles sur la maison. Certaines configurations poussent à envisager d’autres alternatives, comme une installation sur la cour ou contre la façade extérieure, qui peuvent limiter l’ampleur des travaux intérieurs.
Choisir le type d’ascenseur
Le marché propose aujourd’hui une large palette d’ascenseurs domestiques, adaptés à des besoins variés. Le choix dépendra principalement du nombre de personnes à transporter et de l’espace disponible. On s’intéresse ici à la capacité et aux dimensions de la cabine, deux critères qui changent la donne.
Si l’ascenseur ne doit servir qu’à une seule personne mobile, un espace inférieur à 1 m² suffit largement. Mais pour accueillir plusieurs utilisateurs ou permettre l’accès à une personne à mobilité réduite, mieux vaut viser une cabine d’au moins 1,5 m². Côté dimensions, il existe des formats standards à partir de 60 cm x 60 cm pour une cabine, et il faut prévoir entre 2 et 2,5 mètres de hauteur sous plafond pour chaque étage desservi.
Processus d’installation
L’installation d’un ascenseur domestique se déroule en plusieurs étapes. Avant même de commencer, il faut anticiper certains préparatifs : creuser le sol, ajuster la hauteur au dernier étage, ou encore prévoir les arrivées électriques. Ces opérations conditionnent la réussite de la suite du chantier.
Le processus d’installation se décline en deux étapes principales.
Assurer le montage de l’ascenseur
Un chantier d’ascenseur ne s’improvise pas. Il requiert le savoir-faire d’un maçon et d’un installateur spécialisé, capables de monter la structure, de positionner la cabine et d’intégrer les portes, tout en assurant les branchements électriques. Selon le nombre d’étages, comptez entre trois et cinq jours pour mener les travaux à leur terme. À l’issue du montage, place aux vérifications et aux réglages, avant d’effectuer les premiers essais de fonctionnement.
Installer l’équipement de sécurité
Les ascenseurs domestiques répondent à des normes strictes. Plusieurs dispositifs sont exigés pour garantir la sécurité des utilisateurs. Voici les principaux équipements à prévoir :
- Une porte équipée de serrures électromagnétiques, offrant une double sécurité ;
- Un éclairage de secours sur batterie, utile en cas de coupure de courant ;
- Une barrière infrarouge placée près de la porte pour stopper l’appareil si une personne franchit la zone ;
- Un système de descente de secours autonome sur batterie, pour ne pas rester bloqué lors d’une panne électrique ;
- Un téléphone en cabine qui permet d’appeler à l’extérieur en cas de besoin ;
- Une clé de déverrouillage extérieure, afin d’ouvrir les portes palières depuis l’extérieur si nécessaire.
Au-delà de ces mesures de sécurité, l’entretien régulier de l’appareil s’impose pour éviter les pannes et garantir un fonctionnement fiable sur le long terme.
Installer un ascenseur chez soi, c’est transformer son quotidien et valoriser son habitat. Mais c’est aussi s’engager dans une démarche structurée, où chaque étape compte. Et si, demain, la facilité d’accès devenait la norme dans nos maisons ?

