La maladie de Parkinson est une maladie neurologique dont l’évolution varie d’un malade à un autre. En effet, lorsque survient la maladie de Parkinson, les neurones associés au contrôle des mouvements sont détruits. À 50 ou 70% de la destruction, on peut alors noter chez l’individu l’apparition de quelques symptômes. Dès lors, il est possible de diagnostiquer la maladie afin d’y apporter un traitement adéquat. Mais, comment diagnostiquer la maladie de Parkinson ? Décryptage.
L’observation clinique du patient
Pour diagnostiquer la maladie de Parkinson, il faut tout d’abord procéder à une observation clinique du patient. Le but est de rechercher chez l’individu les trois principaux symptômes du mal. Il faut préciser que les IRM et le scanner ne présentent généralement aucun facteur d’orientation du diagnostic. Toutefois, avec les personnes ayant moins de 40 ans lors du diagnostic, le problème ne se pose souvent pas. Par ailleurs, il peut arriver que les symptômes ne soient pas suffisants pour conclure une maladie du Parkinson. Alors, lorsque le neurologue a des doutes, il soumet le patient à un traitement aux médicaments antiparkinsoniens. Les résultats dudit traitement permettront de confirmer ou d’infirmer le diagnostic. Lorsque les symptômes sont naissants, il est difficile au neurologue de réaliser un diagnostic exact. Cependant, au cas où la maladie serait plus tard diagnostiquée, plusieurs outils spécifiques notamment l’UPDRS sont utilisés pour mesurer son évolution.
L’identification des symptômes caractéristiques de la maladie
L’identification des symptômes caractéristiques de la maladie est l’une des étapes du diagnostic. Tout d’abord, il faut préciser que les symptômes de la maladie ne sont pas statiques. Ces derniers varient donc d’un patient à un autre. C’est d’ailleurs pour cette raison que les médecins estiment qu’il n’existe pas une maladie de Parkinson. On parlera plutôt des maladies de Parkinson, car plusieurs facteurs peuvent aggraver ou non les symptômes chez un patient. Toutefois, pour poser un diagnostic, trois principaux symptômes sont recherchés. On a : les tremblements au repos, la rigidité musculaire et le ralentissement des mouvements.
Le tremblement au repos
Le tremblement n’est retrouvé que chez 2/3 des sujets victimes de la maladie de Parkinson. En effet, il se manifeste lorsque ces dernières sont au repos. On assiste par exemple à un tremblement des mains, des jambes ou du menton. Mais, dès que ces personnes dorment ou effectuent un effort physique, le tremblement disparaît.
La rigidité musculaire
La rigidité musculaire se remarque chez toutes les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Ces dernières perdent la fluidité de leur mouvement et n’arrivent donc plus à mieux se tenir.
Le ralentissement des mouvements
Encore appelé bradykinésie, le ralentissement des mouvements est aussi identifié lors d’un diagnostic. Ici, la victime effectue moins de mouvement. Son visage devenu impassible, on remarque qu’elle cligne moins des yeux. Aussi, il est difficile à cette personne de réaliser des tâches qui nécessitent une certaine dextérité comme nouer les lacets ou se raser.